J'ai découvert dans la Revue Nationale de Belgique (vol. 12-13, paru en 1844 et déposée à la Bibliothèque de l'Université de Gand),
ce petit texte savoureux sur notre outil préféré, écrit par le professeur et écrivain allemand Hoffmann Von Fallersleben, sans doute dans les années 1830-40.
"Le tire-bouchon
S'il n'y avait pas de bouteilles, il n'y aurait pas de bouchons et l'on verserait le vin comme Hébé en a versé à Jupiter.
Mais hélas de nos jours, on ne tire plus le vin qu'en bouteille. On l'enferme comme l'on ferait d'un démagogue.
Et un bouchon fait sentinelle jour et nuit, il a soin que le vin ne remue pas trop.
Patience, vin généreux, ton vengeur est là . Quand l'heure est venue, il te délivre de tes liens.
Et comment s'appelle le brave homme qui va délivrer le vin ? Il s'appelle tire-bouchon.
Tire-bouchon ! Célébrons-le par nos chants et buvons à sa santé ! Les grands comme les petits !
Que les pères de famille y réfléchissent ! Il n'y a pas de boisson sans tire-bouchon."
"Le tire-bouchon
S'il n'y avait pas de bouteilles, il n'y aurait pas de bouchons et l'on verserait le vin comme Hébé en a versé à Jupiter.
Mais hélas de nos jours, on ne tire plus le vin qu'en bouteille. On l'enferme comme l'on ferait d'un démagogue.
Et un bouchon fait sentinelle jour et nuit, il a soin que le vin ne remue pas trop.
Patience, vin généreux, ton vengeur est là . Quand l'heure est venue, il te délivre de tes liens.
Et comment s'appelle le brave homme qui va délivrer le vin ? Il s'appelle tire-bouchon.
Tire-bouchon ! Célébrons-le par nos chants et buvons à sa santé ! Les grands comme les petits !
Que les pères de famille y réfléchissent ! Il n'y a pas de boisson sans tire-bouchon."