Bouchon, combien de fois t'ais-je maudit, quand tu résistais à la traction de mon poignet trop fluet et que
dépitée je devais appeler à mon secours , l'homme à l'oeil triomphant ! Ou bien tu te cassais, ô cruel, et confuse j'apportais à table la bouteille où ton petit reste flottait quelquefois
entouré de miettes de liège. Mais comment imaginer ta disparition ? Ton remplacement par une ignoble capsule ou le conditionnement en canettes , Quel cauchemar ! Je t'aime petit
bouchon. Que vive le bon vin, pour des siècles encore.
Marie-Mad.